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Le Bistrot Chauvin

 

Cette  » Maison Bleue » qui fait lever les yeux au ciel…

 

Elle est située à l’angle du numéro 25 de la rue d’Alsace et du 10 boulevard Maréchal-Foch à Angers 49000 France.

 

Histoire

La Maison Bleue est un immeuble d’habitation construit en 1929 à Angers. Il fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments historiques depuis le  et certaines parties sont classées depuis le .

L’immeuble a été construit à la suite de l’accroissement démographique important qu’a connu Angers au début du xxe siècle. Le bâtiment est construit sur les plans de l’architecte Jusserand commandité par le maître d’ouvrage, Gabriel Créteau. Les décors ont été réalisés par Isidore Odorico.

Il s’agit du premier immeuble avec ascenseur de la ville, c’est également un immeuble reconnu dans le monde pour être l’un des bâtiments avec la plus grande façade recouverte de mosaïque dans le style Art déco.

Pour réaliser les plans du bâtiment, l’architecte, Jusserand, se serait inspiré des idées de Sauvage. L’immeuble en forme de gradin a été expérimenté sur un immeuble rue Vavin à Paris.

La construction débuta en 1927 pour se finir en 1929. Il se compose de 8 étages avec sous-sol.

Les décors sont réalisés essentiellement en mosaïque par Isidore Odorico. La mosaïque de la Maison Bleue en fait une œuvre majeure dans l’histoire de l’art européen.

Entièrement recouverte sur 8 niveaux, de grès cérame et d’émaux de Briare, la mosaïque forme un dégradé.

Du rez-de-chaussée aux derniers étages, la couleur change d’un ocre beige uni à un bleu outremer, l’ornementation suivant la même progression. Sur les étages de couronnement se trouve des frises, des volutes dorés, des faisceaux et des craquelures soulignés par des balcons en rondins dorés.

L’intérieur de l’immeuble est également recouvert de mosaïque du sol au plafond en passant par les murs et les escaliers avec des dominantes de couleur bleus, verts et ors. Toutes les pièces du bâtiment sont ornementées en mosaïque à l’image des fresques de perroquets des salles de bain et des halls d’entrée couleur bleu marine. Les cages d’ascenseur ainsi que les rambardes des escaliers et balcons sont en fer forgé aux formes géométriques vives à pan coupé caractéristiques du style Art déco.

( source wikipédia)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Isidore Odorico

 

 

Né le  à Rennes (Ille-et-Vilaine) et mort le  dans cette même ville.

Isidore Odorico est un mosaïste français issu d’une dynastie d’artisans italiens installés à Rennes.

Reprenant la succession de son père, il réalise un très grand nombre de décorations en mosaïque, essentiellement dans l’ouest de la France.

 

De 1908 à 1913, Isidore Odorico suit les cours de l’école régionale des beaux-arts de Rennes. Il reprend l’entreprise familiale après la Première Guerre mondiale et la développe considérablement dans l’entre-deux-guerres. En 1922, il épouse Marcelle Favret, fille du mosaïste Pietro Favret. Dès lors il collabore à de nombreux chantiers avec son beau-père. Il crée des motifs inspirés par le style Art déco, alors en vogue.

Isidore Odorico collabore avec différents architectes travaillant dans le Grand Ouest : Jean de La Morinerie (Le Petit Carhuel à Étables-sur-Mer), Emmanuel Le Ray (crèches pour la Ville de Rennes, palais du commerce), Pierre Laloy (postes de Saint-Lunaire, Tréguier, Rennes-République, etc.), Hyacinthe Perrin (église Sainte-Thérèse à Rennes), Roger Jusserand (la Maison bleue à Angers), Georges Robert Lefort (grand séminaire de Saint-Brieuc), Léon Guinebretière (Bains-douches de Laval à Laval).

Dans l’entre-deux-guerres (1918-1939), Rennes devient un des grands centres de production de mosaïque de France : on recense des œuvres de l’atelier Odorico dans 122 villes du Grand Ouest.

En 1979, le fonds de dessins de l’entreprise Odorico rejoint les collections du musée de Bretagne. Il a fait l’objet d’une exposition en 2009.

 

(source wikipédia)

 

 

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